Le 22 mars 2022 de 14h à 17h, rejoignez nous pour une Master Class exceptionnelle organisée par Centre Inffo, durant laquelle nous traiterons des rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués dans une Afest.

Des analyses seront également apportées sur :

  • les enjeux et les bénéfices pour les entreprises
  • les premiers résultats de l’enquête inédite de Centre Inffo auprès des financeurs publics et paritaires (Régions, Opco…)
  • le périmètre juridique des Afest et ses articulations avec les autres dispositions de la réglementation
  • les mécanismes et procédures de financement d’une Afest par les Opco

 

Public

Cet événement s’adresse aux :

  • entreprises : responsables RH ou formation
  • financeurs : Opco, Régions, Pôle emploi…
  • organisations patronales ou syndicales
  • prestataires de développement des compétences
  • consultants…

La Ma.FEST crée, sur les territoires, des espaces hybrides où la connaissance du travail réel construit un environnement propice aux enjeux entrepreneuriaux, de biens communs et de gouvernance.

Objectif : Co-concevoir le design territorial du travail apprenant !

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Comment les formations en situation de travail sont ainsi sorties du « laboratoire », transforment le visage et les usages fortement routinisés de la formation… quels cadres (réglementaires, administratifs, économiques, organisationnels) et quels débordements permettent les appropriations nécessaires à au déploiement des AFEST ? Voici l’édito dans lequel nous posons les éléments structurants la publication de ce numéro AFEST d’Education Permanente.

En téléchargement ici, l’édito de ce numéro : https://mafest.fr/wp-content/uploads/2021/11/EP227-edito.pdf

 

 

Le CCCA-BTP nous a conviés à intervenir au sein de son colloque organisé dans le cadre de la Biennale, et à animer un atelier de réflexions autour de la question : comment passer des programmes de formation à des parcours professionnalisants. Nous partageons dans « espace ressource » notre support présentant les 3 chausse-trappes à éviter 😉

Intervention Biennale internationale de l’éduction, de la formation et des pratiques professionnelles. Passer des programmes de formation à des parcours professionnalisants : évitez 3 chausse-trappes !

Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue du colloque « l’AFEST, cadrages et débordements » le 15 octobre 2021 dans le grand amphithéâtre du CNAM.

Le programme :programme_et_bulletin_colloque_afest

Depuis la loi du 5 septembre 2018, l’«action de formation», telle que définie par le législateur, peut être réalisée en situation de travail, et les intermédiaires du marché de la formation ont pour mission de promouvoir les AFEST.
Ce numéro, que nous avons eu le plaisir de co-diriger avec Laurent Duclos (DGEFP) d’Éducation Permanente entend témoigner de la façon dont les formations en situation de travail sont ainsi sorties du «laboratoire», mais aussi rendre compte de la manière dont elles transforment le visage et les usages fortement routinisés de la formation. Les AFEST ne sauraient en effet rester une seule affaire de pédagogie, elles deviennent aussi une affaire de management et d’organisation du travail. Les auteurs de ce dossier s’intéressent aux cadres (réglementaires, administratifs, éco-nomiques, organisationnels) et aux débordements occasionnés par cette expérience collective, et à leur analyse, essentielle pour donner sens aux changements en cours.

Flyer_Education Permanente No227_AFEST_Juin 2021

La Ma.FEST a eu le plaisir de participer au groupe de travail de France Stratégie, animé par Marième Diagne et Vincent Donne, dédié à la place des compétences dans l’entreprise.

Deux colloques ont permis de partager les pistes d’action pour renouveler les approches et refonder les pratiques.

Les approches fondées sur les compétences occupent une place centrale dans les discours propres au monde de l’entreprise, devenant un objet de dialogue social et un composant central de la gestion des ressources humaines. La compétence est aussi devenue une référence pour les politiques de formation et d’emploi. Pourtant, dans les faits, on constate que la gestion des compétences reste encore largement minoritaire en entreprise, où prédominent des logiques de postes et de qualification.

Une vision systémique de la compétence comme production collective et située permet d’identifier les différents acteurs concernés.

Pour en savoir plus : https://www.strategie.gouv.fr/publications/place-competences-lentreprise »

Marie-pierre Duquoc, artiste art visuel, fait naitre des récits individuels et collectifs sur le travail, les parcours, les expériences et relations professionnelles en créant, avec les personnes concernées, des formes symbolisantes, artistiques (illustrations, performances, objets…).

Les illustrations du site de la Ma.FEST sont issues de l’intervention « Chant’Yé ! » menée au sein d’un chantier d’insertion. Emmanuelle Begon, coordinatrice de la Ma.FEST a pu observer et analyser cette intervention. Un article de recherche en a découlé : « Réflexivité et capabilité, la part de la création dans l’activité », Begon E., Mairesse P., Éducation Permanente n°196 (Voir espace ressource)

Chant’Yé ! s’amorce en janvier 2012 par une enquête dans le Chantier d’insertion APAJH, AFIC Créafibres, à Coulaines. Les activités du chantier (travaux de broderie, confection, couture machine, couture main, création individuelle et collective, défilé, essayage, pliage, préparatifs au défilé, repassage, réunion, tri, rangement, vente…) sont autant de supports à la re-construction d’un projet professionnel. L’atelier accompagne douze femmes dans la mise au travail, organisé autour d’une activité de une friperie créative, de conception d’un prêt-à-porter basé sur le recyclage. En dialogue avec la chef d’atelier, Marie-pierre Duquoc va venir « faire parler le travail » : le travail de production du chantier et le travail de recherche…de travail ! Pour ce faire, Marie-pierre crée une situation : elle leur passe une commande, celle de son « habit de scène » pour ses performances artistiques. Cette commande lui fournit un cadre d’observation et d’élaboration pour collecter des récits et expériences de travail, et pour les mettre en discussion.

Pendant le suivi de confection, l’artiste observe le chantier, les gestes de couture, l’organisation du travail et de la communauté dans le travail. Elle enregistre les échanges autour de la réalisation du vêtement, prend des photos, des notes. L’encadrante technique porte et raconte les enjeux de l’insertion, ses contraintes en matière d’objectifs et son pari basé sur la créativité comme facteur d’insertion par la valorisation de soi. Elle initie l’artiste au vocabulaire des politiques de l’emploi et de la formation et son abondante ressource d’acronymes qui seront sources d’inspiration.
Marie-pierre conclura cette étape d’enquête et d’observation par la mise en récit et en image du parcours professionnel de chacune de ces femmes via la réalisation de foulards.

Elle élabore pour cela un lexique de pictogrammes, comme autant de chroniques des activités des femmes sur le chantier. À l’aide de symboles typographiques, point d’exclamation, point d’interrogation, parenthèse et flèches directionnelles, l’artiste réalise des motifs pour évoquer les états émotionnels et situations traversées par ces femmes toujours à la recherche d’un emploi entre hésitation, surprise, enthousiasme, doute, perplexité, étonnement, attente, ennui, incertitude, etc. Ces motifs s’inspirent et font écho à leurs cultures et leurs esthétiques.

La CCI France a élaboré et reçu l’autorisation de dispenser la certification « Exercer la mission de référent AFEST ». La Mafest a le plaisir de faire partie du jury qui encadre cette certification. La première promotion, reçue en janvier 2021, a permis de valider 75% des candidats, saluant leurs compétences et travaux de diagnostic, d’ingénierie, d’accompagnement et de réalisation de bilan d’AFEST. Force est de constater que chacun d’entre eux ayant, d’une part suivi la formation dispensée par Centre Inffo, et d’autre part, mis en oeuvre une AFEST a pu faire évoluer sa pratique professionnelle. Consultants, formateurs, responsables formation… intègrent en effet, avec l’AFEST, l’analyse du travail comme socle de la démarche et matériau de l’ingénierie déployée. De la capacité à faire émerger la réalité du travail, dans sa diversité et sa complexité, dépendent les étapes suivantes : positionnement de l’apprenant, conception des modules de mise en situation. La facilité à s’emparer d’un outillage adapté, flexible et utilisable par tous les acteurs est également centrale. Un projet d’AFEST répond à un besoin, validé par l’entreprise et l’apprenant, et met en mouvement une véritable discussion sur le travail. C’est cette dynamique qu’un « référent AFEST » saura faire vivre.